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EDITORS – PARIS SALLE PLEYEL #LIVE REPORT @ DIEGO ON THE ROCKS

EDITORS – PARIS SALLE PLEYEL 30/01/2020

PLEYEL : Tirant son nom d’une manufacture de piano, la salle PLEYEL est tout simplement extraordinaire… peut-être la plus belle de Paris! L’entrée est majestueuse et l’intérieur moderne comble les spectateurs recherchant une assise confortable et les fans en besoin de proximité avec une courte fosse. Bénéficiant d’une acoustique hors-pair pour les orchestres symphoniques, le passage d’EDITORS ne pouvait que se présenter sous d’heureux auspices.
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BLACK GOLD : Afin de défendre son premier best-of en 18 ans d’existence, les Anglais effectuent une mini-tournée Européenne. Le spectacle proposé par EDITORS va résumer en 1H50 leur carrière avec une majorité de titres émanants des premiers efforts. 

D’emblée, Tom Smith et ses 4 comparses balancent 3 missiles qui vont ravir une foule sautillante et motivée (« An End As A Start », « Bullets », « Bones »). Le chanteur assure le show, force est de constater qu’il y met du coeur en donnant immédiatement de sa personne! Souvent guitariste et parfois pianiste, il est très bien entouré avec les membres fondateurs Russell Leetch et Edward Lay en basse et guitare solo. Quant à eux, Justin Lockey et Elliott Williams ont pris le train de Birmingham en marche courant 2012. Après le récent « Frankestein », PLEYEL exulte au son de « Papillon », méga-tube ayant déjà une dizaine d’années. Une voix incroyable conjuguée au synthétiseur marquaient un virage dans les compositions d’EDITORS confortant les influences assumées de REM. D’ailleurs, un bon nombre de titres ont une conception similaire au gang d’Athens lorsque musique et vocalises s’entremêlent pour enchanter nos oreilles. Tout aussi qualitatif, « Oceans Of Night » rappelle l’ambiance des surmédiatisés et compatriotes COLDPLAY. Le point faible d’EDITORS réside peut-être dans leurs riffs rock peu variés pouvant créer une lassitude… ceci dit, « Blood » est un délice en live après la parenthèse acoustique intimiste de « Weight ».

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Pour le rappel, EDITORS avait quelques « cartouches en réserve » permettant un final en apothéose : « The Racing Rats », l’énorme « Munich » et « Smokers Outside The Hospital ». Autant dire que le public en partie Anglo-Saxons apprécie! Pas très bavard, Tom remercie les Parisiens de leur fidélité ainsi que les membres de WHISPERING SONS, groupe punk Belge qui assurait la première partie. La chanteuse Fenne Kuppens n’est pas étrangère au succès acquit et sa gestuelle syncopée attise la curiosité sur fond d’une cold-wave glaçante. En conclusion, la prestation d’EDITORS en version best-of vaut réellement le détour même si « All Sparks » et « No Harm » auraient eu ma préférence à « Walk The Fleet Road » et « Formaldehyde ». Certains titres étaient joués pour la première fois ce soir (« Upside Down »), d’autres n’avaient pas été entendus depuis belle lurette (« Spiders »). Un succès sous-estimé pour un très bon groupe Anglais.

Remerciements : PIAS FRANCE
Photographies : Diego
Relecture : Florence R.