
SUPPRESSION DES NOTES? LES PROFS DE MUSIQUE MAJORITAIREMENT CONTRE !
A l’occasion de la réflexion sur la suppression des notes, L’équipe Musiques en Live, assistée pour l’occasion par Wikipédia et le dessinateur Deligne, tente de faire un point (d’orgue) sur la situation.
Depuis Guido d’Arezzo, les notes de musique peuvent être désignées par ut, ré, mi, fa, sol, la. Cette pratique a été standardisée par les recommandations du pape Jean XX. Auparavant, en occident, divers systèmes de notation existaient. La nouvelle méthode permettait d’apprendre en un jour ce qu’il fallait un an pour apprendre avec la méthode grecque utilisant des lettres pour noter tant les tons que les échelles.

En musique, une note désigne soit un symbole permettant de représenter la hauteur et la durée relative d’un son, soit la hauteur elle-même d’un son.
Dans le solfège, la note de musique est littéralement « notée » sur une partition afin d’être lue par le musicien interprète. On lui attribue quatre caractéristiques principales : la hauteur, la durée, l’intensité et le timbre.
De par sa position sur la portée, la note représente une hauteur (dimension verticale), et par son dessin, elle représente une durée (dimension horizontale).
Tout son musical (ou note) possède une fréquence fondamentale (nombre de vibrations par seconde calculé en hertz) correspondant à sa hauteur. Deux notes dont les fréquences fondamentales ont un rapport qui est une puissance de deux (c’est-à-dire la moitié, le double, le quadruple…) donnent deux sons très similaires et portent le même nom. Cette observation permet de regrouper toutes les notes qui ont cette propriété dans la même catégorie de hauteur.
https://youtu.be/$1
Dans la musique occidentale, les catégories de hauteurs sont au nombre de douze. Sept d’entre elles sont considérées comme les principales et ont pour noms : do, ré, mi, fa, sol, la et si. L’intervalle compris entre deux hauteurs dont la fréquence de l’une vaut le double (ou la moitié) de l’autre s’appelle une octave. Pour distinguer deux notes de même nom dans deux octaves différentes, on numérote les octaves et donne ce numéro aux notes correspondantes : par exemple, le la3 a une fréquence de 440 hertz dans la norme internationale. Cette fréquence de référence est donnée par un diapason.
Dans la gamme tempérée, la formule permettant de mesurer la fréquence d’une note par rapport à une note de départ est : f_n = f_0 times 2^{n/12}. Avec n le nombre de demi-tons au-dessus de la note de départ f_0. On s’aperçoit que la fréquence croît de manière géométrique par rapport à la note.

En général, la musique est souvent représentée par une ou des notes, que ce soit dans la bande-dessinée, pour symboliser un chant, ou dans l’informatique, pour spécifier que le fichier est un fichier musical.
Nous espérons que cet article aura su faire avancer le débat de manière significative..
Source: Wikipédia