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FLASHBACK : AC/DC – PARIS BERCY 2009 #LIVE REPORT @DIEGO ON THE ROCKS

AC/DC – PARIS BERCY 25/02/2009

Abassourdi!!! (“Thunderstruck!“), voici le premier mot qui vient à l’esprit lorsqu’on rentre d’un concert du meilleur groupe de hard-rock de tous les temps… Incroyable, énorme, dynamique, extraordinaire… les superlatifs manquent tellement AC/DC est une bombe atomique en live, qui plus est en salle! A peine deux heures d’un spectacle métallique, énergique, rugueux où les (presque) papys Australo-Ecossais ont encore donné une leçon de rock n’roll en bonne et due forme. Les 15 000 chanceux (dont les places ont été vendues en deux minutes 62 euros lors de l’ouverture des locations pour atteindre au minimum 250 euros au marché noir le jour J!) sont dans un état second pour célébrer un tel évènement au Palais Omnisport de Bercy. Une ambiance particulière est palpable dès l’arrivée devant la salle où tout le monde arbore un tee shirt à l’éfigie du groupe, boit une bière et répond aux questions des nombreuses TV Françaises et internationales présentes notamment au “Bar des spectacles”, repère connu des mélomanes Parisiens.

AC DC affiche Bercy 09

Le groupe entame son set sur “Rock n’ Roll Train” avec une locomotive géante qui restera en décor scénique durant toute la représentation… une entrée lumineuse et tonitruente qui met la foule en délire instantanément après une longue vidéo d’introduction de la voie ferrée qui mène à l’enfer! Côté éclairages, il faut reconnaitre que les choses n’ont pas été pensées dans la demi-mesure. Quelques rares titres de “Black Ice” sont joués (dont le très efficace “Big Jack” intercalé entre “Back In Black” et “Dirty Deeds Done Dirt Cheaps“) pour laisser la place aux nombreux standards dont la discographie d’AC/DC recèle depuis 1973. Torse poil, Angus Young est énorme sur “The Jack” qui bénéficie d’un solo de guitare d’environ 10 minutes… probablement le meilleur moment du spectacle très attendu des aficionados coutumiers des faits (le fan est fidèle et ne raterait une tournée pour rien au monde!) La voix éraillée du chanteur résonne dans la tête et le bourdonnement des guitares reste bien présent 24 heures après le concert… vraisemblablement la sonorisation semblait plus forte côté gauche! 

 

Hells Bells” et la cloche à laquelle se pend Brian Johnson, l’incontournable “Highway To Hell” de 1979 période Bon Scott considéré comme LE disque du groupe, l’imparable introduction de “Thunderstruck” qui fait exploser Bercy, une version de “TNT” dynamitée, la poupée de “Whole Lotta Rosie” puis le final classique de “For Those About To Rock“… le spectateur est comblé et l’ambiance indescriptible. Même si le concert est sans réelle surprise, participer au retour d’AC/DC après 8 ans d’absence est un bonheur sans équivalence. Voyant ce groupe pour la première fois (et probablement la dernière car j’évite les stades), je constate que le guitariste est clairement le chouchou du public et que les Australiens méritent cette réputation acmée. Malgré les nombreux shows divers et variés auxquels j’ai pu assister, voir AC/DC en salle est une expérience unique, un concert canon (type Napoléonien!) et mémorable digne d’un combat en arène. Concernant ceux qui vont rocker pour toi, “We Salute You“!

N.B : Malgré une date de publication postérieure, cette chronique fut rédigée en 2009 le lendemain du concert d’AC/DC. Quelques modifications ont récemment été apportées dans le cadre des chroniques “FLASHBACK!” de Diego OnTheRocks.