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ALICE COOPER – BORDEAUX ARKEA ARENA #LIVE REPORT @ AMANDINE CARREAU

ALICE COOPER – ARKEA ARENA 05/09/2019

1ère partie : Black Stone Cherry (20h)

Le groupe de métal alternatif américain composé de Chris Robertson (chant, guitare), Ben Wells (guitare, chœurs), John Lawhon (guitare, basse, chœurs) et John Fred Young (batterie, chœurs) a su gagner les cœurs des bordelais en mettant le feu sur la scène de l’Aréna. Avec ses riffs tranchants et ses rythmes entraînants et puissants (tellement puissants que le batteur à dû changer de caisse claire entre deux morceaux ! ), le groupe a dégagé une superbe énergie qui s’est rapidement transmise au public dans la fosse. Pendant un peu plus de 45 min, Black Stone Cherry a joué ses titres phares allant de Blind Mind à Lonely Train, en passant par un clin d’oeil à Jimmy Hendrix. On en redemande encore !

Cette première partie (idéale pour chauffer la salle) terminée, une petite pause rafraîchissante houblonnée était la bienvenue avant de poursuivre la soirée par LE show! 

Main event : ALICE COOPER (21h) 

(photos @ Christophe Garbage ) 

Changement de décor et d’ambiance pour le concert du père du shock-rock. Alice nous a invité dans son château des cauchemars, non sans prévenir du risque d’être condamnés… à environ 1h30 de show au rythme effréné ! Autant dire que des malédictions comme celle-là, on en voudrait tous les jours !

Début du concert, le rideau est tombé, révélant un décor de château hanté, aussitôt animé au son de Feed My Frankenstein. Alice Cooper a débarqué sur scène de façon triomphante, pantalon de cuir, chemise à jabot rouge et veste assortis.  Le ton est donné, le bal des cauchemars façon Tim Burton est lancé.

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Seul petit bémol, le son de la voix d’Alice trop bas, voire parfois inexistant, qui a gâché le côté explosif du morceau. Un problème technique qui est revenu plusieurs fois durant le concert…

Cela n’a pourtant pas eu l’air de perturber un Alice Cooper toujours aussi énergique sur scène, qui l’a traversée de part en part tout au long du show, avec son jeu d’acteur et ses poses qui sont sa marque de fabrique. Tout y était ! Alice Cooper et ses musiciens ont enchaîné les plus grands tubes. Sur fond de changements de costumes, d’accessoires, de canons à confettis et d’apparitions de spectre de mariée et de monstres divers, permettant de naviguer entre différents tableaux au fil des morceaux. Alice Cooper a entonné divers titres tels que  No More Mr Nice Guy en passant par Fallen in Love, I’m Eighteen, Billion Dollar Babies jusqu’au tube romantico-SM Poison, entrecoupés de plusieurs jam mettant sous les feux de la rampe chacun des musiciens accompagnant le maître de cérémonie, solos endiablés au bout de leurs doigts !

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La folie était également de la fête, avec le très attendu titre Steven suivi de Dead Babies, où Alice, vêtu d’une camisole, se met dans la peau d’un fou qui tente de trancher en deux un pauvre bébé sans défense sous les yeux d’une charmante infirmière (charmante dans le sens “version fiancée de Frankenstein”, sexy mais un peu pâlichonne). Mais, Alice “fou” a (encore) été stoppé dans son élan !  En effet, cette scène est toujours l’occasion d’un des tours les plus fameux et attendu des concerts d’Alice Cooper, celui de Mme Guillotine ! Le public bordelais n’y a pas coupé et a assisté à la décapitation en bonne et due forme du forcené ! Cette disparition soudaine d’Alice Cooper était  l’occasion, pour les musiciens du groupe, de se lancer dans un jam collectif mené par une guitariste survoltée sur I Love the Dead. Un vrai plaisir !

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Cette session pleine d’énergie s’est close par une réapparition surprise, depuis un cercueil du décor, d’un Alice Cooper revenu d’entre les morts en costume flamboyant. Ce retour a été aussitôt célébré par le morceau Escape. Le set s’est ensuite clos sur le titre Teenage Frankenstein, permettant de clore la boucle de cette visite hantée. Cependant, on ne pouvait pas terminer la fête ainsi… Il manquait quelque chose… Ce trop peu a été vite comblé, après une courte pause, par un rappel mené par Alice Cooper, tout de blanc vêtu, haut de forme et queue de pie oblige (quoiqu’un peu sanguinolents sur les bords, et oui le contraire aurait été étonnant) ! Deux morceaux choisis ont conclu ce show choc à l’américaine de haute volée, dont le fameux grand classique, l’incontournable, l’immanquable, School’s out , agrémenté d’un hommage à Pink Floyd et son titre Another Brick In the Wall.

La grande classe Mr Cooper !

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