john mayall bordeaux mars2017

JOHN MAYALL – BORDEAUX #LIVE REPORT @ DIEGO ON THE ROCKS

 

JOHN MAYALL THEATRE FEMINA – BORDEAUX 15/03/2017

Retrouvez prochainement sur le lien, la galerie photos de Laurent Robert pour Musiques en Live.

En 1965, John Mayall accueille Eric Clapton (qui vient de quitter les Yardbirds) pour renforcer les Bluesbreakers, groupe pionnier de British blues. A l’issue de cette année de collaboration, Clapton fondera Cream et aura la carrière qu’on lui connait tous. 52 ans plus tard, l’Anglais aux 65 albums vient défendre son dernier effort “Talk about that” dans un Fémina partiellement rempli de fans d’un genre musical précurseur.

A 83 ans, John assure le merchandising avant et après le spectacle en dédicaçant places de concert et CD en vente… que cela serve de leçon aux jeunes prétentieux! Après une première partie passable, John, Greg (basse) et Jay (batterie) montent sur scène, rêglent leurs instruments (à la place des roadies) et attaquent leur set d’1 heure 55. “Dancing shoes”, “I feel so bad” et “Early in the morning” sont l’entame d’une douzaine de titres dans lesquels chacuns bénéficient de longs solos longuement applaudis.

john mayall

John commente toutes les chansons avec humour et simplicité alors qu’il alterne piano (Hammond ou Roland), guitare et harmonica (ce dernier conjugué au chant est parfois brouillon). “Another kinda love”, “Checkin up on my baby” (cover de Sonny Boy Williamson) précèdent l’un des grands moments de la soirée : “Heartache”. Ce titre de 1964 issu de son premier album à une sonorité vintage extraordinaire, tout comme “Chicago line” beaucoup plus rythmé et qui permettra à Greg Rzab un magnifique solo (incluant “La panthere rose” et “Smoke on the water”) nettement plus convaincant que les précédents.

Il faut noter la qualité de la raisonnance de la batterie qui enjolive la performance et cache la difficile pluralité de Mayall alternant synthétiseur et harmonica tout en assurant la voix! Une chanson présentée écologiste contre les USA (“Nature’s disappearing”) puis le final classique avec LE titre du bluesman : “Room to move”. Au final, passion et enthousiasme sont le leitmotiv d’une légende qui ravit les spectateurs Bordelais (très Anglophones) ce mercredi soir. Un beau moment de partage musical.

@ Diego On The Rocks

* Retrouvez les Live Reports de Cédric (depuis 1990) sur son site.

* A (ré) écouter l’émission « Diego On The Rocks » le 1er mercredi du mois, de 20h à 22h sur ARL.  Ainsi que Diego On The Moon sur la webradio RD2R