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SIMPLE MINDS / KT TUNSTALL – PATINOIRE MERIADECK @ DIEGO ON THE ROCKS

* Retrouvez le Reportage Photos de Valy D. du concert de Simple Minds sur le lien.

20h : Jim Kerr, chanteur de SIMPLE MINDS depuis 1977 se pointe sur scène et présente Kate Victoria Tunstall qui assure la première partie de la tournée acoustique des Ecossais. Au passage, il rappelle que le Brexit était une mauvaise idée et s’efforce de parler distinctement pour être compréhensif dans la langue de Shakespeare. Celle qui eut un succès mérité en 2005 avec “Black horse and the cherry tree” remercie l’emission “…Later with Jools Hollands” où elle fut révélée un soir ou THE CURE était tête d’affiche. 6 titres sont joués dont un extrait de son 5ème album sorti en 2016 (“It took me so long to get here, but here i am”) très personnel.

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21h : SIMPLE MINDS version 2017 entre en scène. Excepté Jim, il ne reste que Charlie Burchill (guitariste) du groupe d’origine qui a célébré ses 40 ans d’existence discographique. L’intégralité des titres que va jouer celui-ci a été composée entre 1979 et 1991! Autant dire que les anciens vont prendre du plaisir a entendre des titres revisités (plus ou moins réussis) dans un récent album paru avec la participation de KT TUNSTALL, justifiant sa présence. D’emblée sur “New gold dream 81, 82, 83, 84”, Jim Kerr descend en fosse saluer les spectateurs.

A 57 ans, l’un des chanteurs les plus célèbres des 80 est très prolixe et s’attache a être compréhensif… très appréciable. Entre “See the light” et “Glittering prize”, il va chambrer DEPECHE MODE et U2 sur les décors scéniques alors qu’il laisse entendre a Charlie, son binome fondateur qu’ils ont “légèrement” pris de l’embonpoint pendant toutes ces années avant d’entamer le très beau “Mandela day”. Le chanteur explique leurs motivations a remonter sur scène (l’argent d’un banquier Suisse et le chocolat) en toute simplicité avant d’interpréter des vieux titres méconnus (“Chelsea girl” et “Big sleep”). Première ovation (“Someone, somewhere in summertime”) alors que le concert prend de l’ampleur et que le public (assis) se lache.

Jim laisse le micro pour deux titres à Gordy (second guitariste) et Sarah (choriste) qui vont respectivement interpréter Andy Warhol (de DAVID BOWIE) et “Dancing barefoot” (PATTI SMITH) dans une version méconnaissable. Bonne idée de rendre hommage à Ziggy Stardust avec une chanson de 1971 (album Hunky dory”) avant “The American” probablement l’un des titres les plus probants de la soirée. Jim nous invite à nous rapprocher et c’est une ovation pour les tubes “Don’t you (forget about me)” et “Sanctify yourself”. Le fan peut regretter les versions rocks plus piquantes en live. Malgré une acoustique sympathique, ces titres sont “retenus” par l’option choisie des artistes et ma préférence s’oriente sur les originaux. Rappel (“Speed your love to me”) et Jim Kerr va chercher Kate Victoria pour interpréter en duo “Promised you a miracle” et une belle cover de BUFFALO SPRINGFIELD, la célèbre “For what it’s worth” de 1966. Le chanteur et ses 5 musiciens/choristes font leurs adieux sur “Alive & kicking”, probablement le titre le plus plébiscité de la soirée (dont j’invite chaque lecteur à découvrir la version maxi d’origine – 1985).

Au final, SIMPLE MINDS aura assurer un set d’1 heure 50 diversifié qui n’est pas calé sur un best-of. Un concert plus électrique incluant “She’s a river”, “Belfast child” et “Let there be love” m’aurait comblé. Néanmoins, ce concert fut bon et Jim Kerr reçoit la palme d’or du chanteur le plus sympa sur scène. Si tous les Ecossais sont de la sorte, allons visiter les Highlands et déguster du bon whisky…

@ Diego On The Rocks

* Retrouvez les Live Reports de Cédric (depuis 1990) sur son site.

* A (ré) écouter l’émission « Diego On The Rocks » le 1er mercredi du mois, de 20h à 22h sur ARL.  Ainsi que Diego On The Moon sur la webradio RD2R