TEXAS

TEXAS – BORDEAUX #LIVE REPORT @ DIEGO ON THE ROCKS

TEXAS FEMINA BORDEAUX 22/11/2017

En 28 ans et 9 albums, la récente quinquagénaire Sharleen Spiteri a fidélisé le public Français et le show du 22 novembre à Bordeaux fut une démonstration d’amour et de partage musical.

Dès “The conversation” et sa fumée introductive, la chanteuse survoltée fait lever les spectateurs du théâtre Fémina qui ne profiteront jamais de ses confortables sièges… Quelques extraits du dernier album comme “Let’s work it out”, “Tell that girl” et “Midnight” sont disséminés dans une multitude de hits que les Ecossais vont interpréter avec un plaisir palpable. Sharleen est bavarde, explique aimer Bordeaux car ses grands parents y ont vécu et relate les cauchemards de sa fille de 15 ans ainsi qu’une soirée (trop) arrosée la veille du passage du groupe sur le podium RTL2 l’été dernier. Sympathique et toujours juvénile, l’auteure de TEXAS est le moteur des 5 musiciens discrets qui officient derrière elle avec sérénité et talent. Elle taquine à plusieurs reprises Michael Bannister, avare clavier vraisemblablement coureur de jupons… le public est hilare et conquis!

Musicalement, l’artillerie variétés/pop de TEXAS est de sortie : “Halo” et “Everyday now” dans les premiers titres, “In our lifetime” puis “Summer son” en plat de résistance ou “Black eyed boy” et “Say what you want” en dessert. Evidemment, “I don’t want a lover”, premier tube datant de 1989 est ovationné et chanté en choeur après “In demand” joué en acoustique. Outre la reprise d’Al Green (“Tired of being alone” au synthétiseur), la simplicité de Sharleen Spiteri va prendre une toute autre ampleur lorsqu’elle fait monter sur scène une fan pour interpréter intégralement “So called friend” de l’album “Ricks road” (1993). Le duo est généreux, imprévu et réussi. Un grand moment pour les protagonistes.

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Après le rappel, TEXAS rend hommage à ELVIS PRESLEY (sans le nommer) qui influa le clip “Inner smile” (2001) puis en quittant le public sur “Suspicious minds”, titre écrit par Mark James et chanté par le King en 1969. Il ne faut pas négliger la qualité du guitariste Tony McGovern qui assure ses partitions et les choeurs sur le devant de la scène. Au final, le groupe a produit un spectacle classieux de 2 heures et les spectateurs repartent heureux d’un moment intense en charmante compagnie. A renouveler sans hésitation…

* Retrouvez les Live Reports de DIEGO*ON*THE*ROCKS (depuis 1990) sur son site.

“Mon moment préféré d’un concert ? Le lendemain, lorsque je revis l’instant et rédige la chronique…” (DIEGO 2017)

* A (ré) écouter l’émission « Diego On The Rocks » le 1er mercredi du mois, de 20h à 22h sur Aquitaine Radio Live.