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BLACK BOMB A – SALLE DES FÊTES DU GRAND PARC #LIVE REPORT @HUGO BARRÉ

BLACK BOMB A SALLE DES FÊTES DU GRAND PARC 21/10/2018

Depuis plus de 20 ans, Black Bomb A est la référence dans le Hardcore français. Après 6 albums tous plus puissants les uns que les autres, plusieurs changements de lineup (Poun, chanteur reconnaissable à sa voix aigue, est le seul membre originel du groupe depuis 1995), ce septième opus est absolument écrasant, acclamé autant par la critique que par le public. Grâce à l’aide de Francis Caste, le son est brut, lourd et sert parfaitement les nouvelles compositions toutes très intenses.

black bomb a 2018 e1537624777292 1920x1171Ce dimanche 21 octobre à la Salle des fêtes du grand parc, le concert s’est ouvert avec Warfield, groupe de Deathcore réunionnais, simple mais efficace, talentueux et puissant. Le public est peu nombreux mais semble bien recevoir l’énergie dégagée et la demi-heure de set met déjà l’eau à la bouche.

Puis quand Black Bomb A rentre sur scène, devant environ 200 personnes, on comprend tout de suite pourquoi ce groupe provoque toujours autant d’engouement après 23 ans de carrière. L’énergie démontrée par les deux chanteurs, la puissance de la Batterie d’Hervé Coquerel (aussi batteur chez Loudblast) et l’agressivité des cordes nous met immédiatement une grande claque.

Après quelques échauffements, le public se laisse aller au gré de blast-beats et d’envolées vocales de Poun, et le les pogos, walls of death et autres pratiques bien connues de ce style s’enchaînent joyeusement, dans une bonne humeur partagée avec le groupe.

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La setlist est composée à un peu moins de moitié des chansons du nouvel album, mais c’est quand Jacou, bassiste du groupe depuis 2011, entame la
ligne d’intro de “Mary” que la folie prend la salle entière. Tandis qu’il descend jouer au milieu de la fosse, un grand cercle de fans se forme autour de lui pour chanter le début de leur tibe pendant bien deux minutes. L’ambiance est presque sectaire et quand le morceau commence, c’est l’anarchie.

Après environ une heure et quart sans pause, le public exténué sort heureux, avec le sentiment d’avoir partagé une expérience presque privée avec le groupe, extrêmement généreux.

Finalement, Black Bomb A prouve non seulement que la musique extrême en France n’est pas morte, mais aussi qu’elle peut perdurer, devenir plus mature et tout aussi agressive qu’il y a 20 ans. Le choix d’un album éponyme est facilement compréhensible: Black Bomb A reste et restera Black Bomb A pour toujours, quel que soit le lineup, la période où le public.

Black Bomb A – Bulletproof