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JACK WHITE – LE TRIANON PARIS #LIVE REPORT @ DIEGO ON THE ROCKS

JACK WHITE – LE TRIANON 23/02/2025

 

Quel régal d’assister à un concert de Jack White dans une salle de 1100 personnes comme le Trianon parisien !
Originaires de Detroit, Meg & Jack ont formé un duo tonitruant qui a écumé les scènes mondiales de 1997 à 2011. 6 albums studio et des centaines de prestations plus tard, le couple se sépare et Jack crée d’autres groupes (The Raconteurs, The Dead Weathers) puis entame une carrière solo des plus fructifiantes. De « Blunderbuss » en 2012 au récent « No Name » publié l’an dernier, il varie les plaisirs et force est de constater que sa dernière livraison se rapproche du son de « Icky Thump », dernier disque du duo rouge et blanc marquant également la concrétisation de Third Man Records fondé en 2001. Jack est un auteur-compositeur-interprète mais également le gérant de son label qui produit des vinyles inédits en tirage limité. A cet effet, un « store » spécial a été ouvert durant ses trois jours de concerts sur la capitale, non loin du Trianon et de sa Cigale voisine. 
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Les Lyonnais de Bleakness chauffent la salle avant l’arrivée du dieu de la guitare aux riffs Zeppeliniens et digne relève de Jimmy Page. L’heure vingt de concert que propose Jack White est intense, un véritable déluge sonore dont les énormes amplis placés en plein milieu de la scène plaident coupables… A gauche le batteur Patrick Keeler, en fond le bassiste Dominic Davis et à droite le claviériste Bobby Emmett assistent le prodige qui va régulièrement changer de guitare pour enflammer la foule.
La puissance et l’énergie déployées par ce quatuor sont phénoménales et Jack ravit ses fans en variant les set-lists tous les soirs. La Cigale de l’avant veille et le Trianon d’hier sont différents – côté chansons – de notre concert. D’un point de vue rouleau compresseur qui assomme l’assistance, le résultat est identique. Beaucoup d’excellents titres du dernier album (« Old Scratch Blues », « That’s How i’m Feeling » et « It’s Rough on Rats ») déchainent les premiers rangs et White inclut de nombreux Stripes dans ses shows. « Hello Operator » en début de concert, « Let’s Build a Home » et l’incroyable « I’m Slowly Turning Into You » avant le rappel remuent la foule et apportent une joie intense. Adepte d’un show court sans fioriture, Jack White régale et le public est à la messe dans un paysage bleuté. Après quelques succès de ses formations précédentes (« Broken Boy Soldier ») et des jams millimétrées, « Icky Thump » et « Seven Nation Army » achèvent la foule transpirante. Evidemment, il manque « Ball and Biscuit », « Blue Orchid », « The Hardest Button to Button », « I Just don’t Know What to Do with Myself » et « Black Math » pour une extase totale mais Jack sait faire languir son public déjà impatient d’un nouveau passage français. Incontournable !
 
 
Photos : David James Swanson (photographe officiel Jack White)