LE ROCHER DE PALMER A 6 ANS – RENCONTRE AVEC PATRICK DUVAL

 

La date se prête à saluer l’anniversaire de l’ouverture du Rocher de Palmer au Public, qui a eu lieu le 24 septembre 2010.

6 ans déjà ! Pour ceux qui l’ignoreraient encore le Rocher de Palmer est un espace culturel de 6700 m2 et 3 salles de spectacles, situé à Cenon, 1 rue Aristide Briand (tout proche de Bordeaux et facilement accessible en tram).

Le Rocher de Palmer est devenu LE lieu incontournable et indispensable, pour qui aime les programmations inter-générationnelles et multi-culturelles, sur le territoire de Bordeaux Métropole (ex Cub). Un lieu essentiel qui programme des musiques du monde à la musique classique, du jazz aux musiques actuelles.

* Découvrez dès à présent en suivant le lien, l’ensemble de la programmation partenaire (jusqu’à fin décembre) au Rocher de Palmer.

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(photo 2: Duy Tran -Ruesche)

Ce lieu culturel foisonnant est placé sous la direction artistique de l’association Musiques de Nuit, qui officie en tant qu’organisatrice de concerts (mais pas que) depuis.. l’année 1985.

Rencontre avec Patrick Duval, Directeur Artistique de Musiques de Nuit, chef d’orchestre du Rocher et activiste culturel passionné.

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(photo Stella Touron)

Bonjour Patrick, en cette veille de rentrée musicale au Rocher de Palmer, Musiques en Live est ravie de te rencontrer pour quelques questions culturelles voire indiscrètes.

Peut-on revenir un peu sur ce long cheminement dédié à la passion pour le Jazz et les Musiques du Monde, qui a su évoluer et diversifier ses actions pour s’installer aujourd’hui au Rocher?

D’où est née cette envie de partager et de faire découvrir? Quels ont étés le déclic et le moteur de ton désir de (transmission) musical(e)?

– Le déclencheur fut sans doute la rencontre, alors que j’étais encore lycéen, d’une association bordelaise (le Centre Giani Esposito) qui organisait des concerts d’artistes qui symbolisaient, dans les années 80, une « alternative » à ce qui passait à la radio ou à la télévision. Ces artistes étaient au début de leur carrière (Lavilliers, Higelin, Mama Bea, François Béranger…) ou des chanteurs emblématiques (Leo Ferré, Claude Nougaro).

J’ai fait un stage dans cette association lorsque j’ai quitté le lycée, tout en faisant un IUT Carrières Sociales, ce qui est sans doute un élément décisif dans ma conviction qu’il faut transmettre et partager avec les autres.

Et puis, lorsque j’étais au lycée, j’avais négocié avec le Centre Giani Esposito des tarifs réduits pour les lycéens de Mérignac. Je vendais les places entre les cours… J’animais également un « club » autour de l’écoute de disques, quelque chose très proche des « Siestes Musicales » que nous organisons depuis des années, bien avant d’être au Rocher.

Joues-tu d’un instrument?

– Non

Quelles sont les grandes étapes qui ont marqué l’évolution de l’association Musiques de Nuit pour l’accompagner jusqu’au Rocher de palmer? J’imagine qu’elle a été jalonnée de passion, de plaisir, d’acharnement, de difficultés, de contraintes, de coups bas, de rencontres magiques, de ruptures, de déceptions, de regrets peut être et de grandes satisfactions aussi?

– Lorsque nous avons créé Musiques de Nuit en 1985, nous étions loin d’imaginer nous retrouver à la responsabilité du projet artistique d’un équipement comme le Rocher ! Il y eut (et il y a toujours) beaucoup de passion, sinon ce n’est pas possible de faire ce métier, avec des difficultés bien sûr, et des rencontres qui ont fais évoluer le projet de Musiques de Nuit.

Tous les 10 ans environ : en 1990, c’est la rencontre avec Angelo, un jeune organisateur de concerts rap sur Paris. Il voulait organiser une tournée avec des groupes de la compilation « Rapatitudes » (Tonton David, Iam) en développant des ateliers (danse, écriture, platines, graff).
Ce fut le début de notre implantation sur la rive droite, avec ce projet que nous avons appelé « Rap dans les cités », sur les Hauts de Garonne (Bassens, Cenon, Floirac, Lormont). Gros succès aussi avec des ateliers complets, et là encore la mise en action de partenariats avec les centres sociaux, les clubs de prévention, etc.

Ce fut un vrai tournant dans la vie de Musiques de Nuit, qui était alors concentrée sur la diffusion de concerts de jazz autour de Bordeaux mais essentiellement rive gauche. Et l’occasion de mettre en place des projets en direction d’un public très jeune. Ces ateliers animés principalement par IAM ont duré jusqu’en 1997 environ. Ensuite, nous avons fait la même chose avec des musiciens de Chicago, réunit autour de Kahil El Zabar et ce fut le début d’une très longue aventure de concerts, ateliers, workshops, etc. qui a là encore transformé certains parcours. On ne sort pas indemne de ces rencontres. Certains, qui hésitaient sur leur avenir professionnel, ont pris le risque de se lancer dans la musique suite à certains de ces projets, et à la rencontre avec Kahil, personnage charismatique, partageur, à l’écoute, pour qui la transmission est dans les gènes.

Akhenaton – en concert le 2 avril 2015 au Rocher de Palmer – Retrouvez la galerie de Benjamin Pavone. pour Musiques en Live.

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Ensuite au début des années 2000 c’est une autre rencontre qui va faire évoluer le projet : Stefan Winter, fondateur d’un label de disques à Münich. L’écoute de deux disques (Ernst Reijseger « Colla Parte » et Dave Douglas « Charms of the Night Sky ») m’a convaincu qu’il fallait le rencontrer. Il est venu à Bordeaux, nous avons passé deux jours à discuter et à écouter les musiciens qu’il enregistrait (Jim Black, Uri Caine, et bien d’autres). Il avait enregistré, à la fin des années 80, la nouvelle scène new yorkaise : Steve Coleman, Cassandra Wilson, Gary Thomas, etc. Nous avons programmé beaucoup d’artistes du label en les confrontant à ces questions de transmission : concerts en appartement, ateliers, etc. Ce fut excessivement enrichissant humainement, dans les deux sens : Stefan Winter m’a dit un jour que ces projets menés ici avaient transformé sa vision de la musique.

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Stefan Winter (photo David Bross)

Puis en septembre 2010 il y eut l’inauguration du Rocher, résultat de plusieurs années de discussions. Le premier projet que nous avions rédigé pour alerter les élus sur la nécessité qu’il y ait un équipement culturel sur la rive droite, remontait à 1995…
Quelques années plus tard, le Maire de Cenon s’emparait du dossier, avec beaucoup de méthode (comités de pilotage réunissant l’ensemble des partenaires, réunions régulières, etc) afin que ce projet ambitieux puisse voir le jour. Ce fut long mais je crois que cette méthodologie de concertation, de discussion, a été une des clés de la réussite du projet.

T’est t’il arrivé de douter et de penser à abandonner lors des moments les plus difficiles, ou l’évolution a t-elle été assez régulière pour permettre de préserver l’énergie et la passion intactes?

– Oui bien sûr, plusieurs fois. Les débuts de Musiques de Nuit n’ont pas été un long fleuve tranquille : zéro subvention, des risques pris alors que nous n’avions pas de fortune personnelle, et quelques déficits lourds que nous avons toujours assumés. L’organisation de concerts n’est pas une science exacte, c’est un risque permanent, il n’y a pas de « recette miracle ».

Des moments de doute, donc, mais en même temps la conviction qu’il fallait continuer. Je ne me voyais pas non plus faire un autre travail que celui là…
Trois ans avant l’ouverture du Rocher, on m’a proposé de prendre la direction d’un équipement culturel à l’autre bout de la France. J’ai refusé, pour plusieurs raisons : d’abord, je m’étais engagé auprès du Maire de Cenon, ensuite je suis attaché à cette région et à cette ville. Je ne me voyais pas m’installer ailleurs.

Quel bilan dresserais-tu de cette activité musicale, culturelle et sociale, mûre maintenant de 32 ans

– C’est une formidable aventure humaine, avant tout. Ce sont aussi des souvenirs de concerts, de moments passés avec des artistes, des moments incroyables.
Faire le bilan, ce n’est pas d’actualité pour moi, l’aventure continue.

Comment présenterais-tu aujourd’hui, après 6 ans de pratiques culturelles diversifiées, le Rocher de Palmer à un néophyte? Que peut-on y trouver et qu’aimerais tu qu’on puisse venir y chercher, actuellement et dans l’avenir?

– C’est un équipement culturel avec 3 salles, on l’on peut écouter de la musique (toutes les musiques), assister à des « siestes musicales » (une heure d’écoute dans des transats, agrémentée de commentaires pertinents par un des meilleurs connaisseurs des musiques du monde, Patrick Labesse), s’installer pour travailler à l’espace co-working, venir voir un documentaire musical, bref : passer un moment.

Dans l’idéal, ce lieu devrait être ouvert tous les week-ends et proposer de multiples activités. On y arrivera peut être. Et en même temps, c’est compliqué car nous ne sommes pas en centre ville. Il faut donc faire un effort pour venir jusqu’à nous. On ne passe pas par hasard.

Ballake Sissoko & Vincent Segal – en concert le 11 février 2016 au Rocher de Palmer  – Retrouvez la galerie d’Alain Pelletier pour Musiques en Live.

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Aaron – en concert le 29 janvier 2016 au Rocher de Palmer – Retrouvez la galerie de Laurent Robert pour Musiques en Live.

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Cyrille Aymée – en concert le 6 avril 2016 au Rocher de Palmer – Retrouvez la galerie d’Alain Koenig pour Musiques en Live.

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Ghost – en concert le 9 février 2016 au Rocher de Palmer – Retrouvez la galerie d’Emmanuelle Derrier pour Musiques en Live.

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Blues Pills & Dâtcha Mandala – en concert le 11 mars 2016 au Rocher de Palmer – Retrouvez la galerie de Julien Dupeyron pour Musiques en Live.

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Comment appréhendez-vous la venue de la nouvelle salle Arena?

– C’est une autre dimension d’équipement, avec une jauge à plus de 10000, donc bien éloigné du Rocher.

Outre le nouvel événement en partenariat avec Côte Ouest: “Sons d’Eté” (concerts d’Erik Truffaz et Ibrahim Maalouf le 13 juillet 2016), avez-vous mis en place au sein du Rocher de nouveaux dispositifs culturels à découvrir en cette rentrée? En cours de saison?

– Nous avons organisé un brunch autour de la projection du film « Fatima », en partenariat avec le cinéma Utopia, c’est quelque chose que nous allons refaire. Pour la deuxième année, nous allons également organiser un week-end autour du recyclage et des objets fabriqués avec. Nous discutons régulièrement entre nous pour imaginer de nouveaux projets.

En quelques chiffres, aujourd’hui le Rocher de Palmer c’est: combien de permanents, de collaborateurs, de personnel global, de budget, de partenariats, de concerts l’an dernier et combien de prévus pour cette nouvelle saison culturelle?

– Musiques de Nuit c’est 18 permanents, une trentaine d’intermittents du spectacle qui viennent régulièrement, un budget de 3 millions d’euros, 58 conventions signées avec des structures du champ médical ou social, 150 concerts par an, etc. Si on additionne l’Etablissement Public qui gère l’entretien du bâtiment et les locations pour des congrès, colloques, etc. on est sur un budget global de 5 millions.

Quel est globalement le pourcentage d’autofinancement réalisé par la billetterie?
Qui participe au complément?

– L’autofinancement est de 45%. Le reste est compensé par des aides européennes, les subventions du Conseil Régional, du Conseil Départemental, de la Ville de Cenon, de l’Etat (Culture, Politique de la Ville), des diverses conventions avec les villes partenaires.

Dans le contexte économique actuel, où l’on parle beaucoup de réduction des subventions, le secteur culturel en général et le Rocher de Palmer en particulier doivent ils craindre une baisse sensible de leurs capacités d’actions ces prochaines années?

– C’est en tout cas quelque chose qu’il faut prévoir. Ce qui est certain, c’est qu’il va falloir faire preuve d’imagination, travailler en partenariat avec d’autres, développer de nouvelles coopérations.

Le secteur culturel se doit-il d’explorer de nouvelles voies et de nouvelles approches de financement?
Certains artistes plus “commerciaux” ne pratiquent ils pas parfois des tarifs en dehors de la réalité économique (lorsque le cachet peut à lui seul être se révéler plus élevé que la vente de l’ensemble des places permises par la jauge)

– L’augmentation des cachets ne touche pas que les artistes « commerciaux ». Les cachets, de manière générale, ont augmenté de manière disproportionnée, qui n’a rien à voir avec la notoriété. Les festivals, qui payent des fortunes pour avoir l’exclusivité, et qui sont devenus aujourd’hui des modes économiques de rentabilité ont largement leur part de responsabilité. Je parle bien sûr des gros festivals. Pas du Festival des Hauts de Garonne, par exemple, où nous développons une programmation de découverte, de coups de coeur.

Penses-tu qu’il existe une capacité à régénérer un public pour le Jazz et les Musiques du Monde, comme pour la Musique Classique par ailleurs?

– Oui, je pense qu’on peut arriver à fidéliser voire développer le public, mais c’est un travail à moyen ou long terme.

Régénérer le public, donc ouvrir sur des publics plus jeunes, c’est possible : des groupes comme Snarky Puppy en jazz en sont l’exemple. Ibrahim Maalouf est un phénomène étonnant, unique dans l’histoire de cette musique, par le monde qu’il déplace, par l’extrême diversité des gens qui écoutent sa musique.

Ce qui est sûr, c’est que plus il y aura de diffusion de ces musiques, plus il y aura de monde au concert. Il faut faire connaitre ces musiques, les faire partager, et ce dès le plus jeune âge, ce que nous faisons au Rocher avec les nombreux parcours scolaires qui ont lieu ici, avec préparation en amont (siestes musicales), rencontre avec l’artiste, accès au concert.

Dans le contexte “culturel” actuel, ces musicalités ont-elles à long terme encore un avenir, et/ou penses-tu qu’elles puissent (et doivent?) elles-mêmes se régénérer musicalement par la créativité de leurs artistes (Maalouf, Truffaz..)? Pour s’ouvrir à un plus vaste public ?

– Je ne sais pas ce que c’est « s’ouvrir à un vaste public ». Ferré, avec des textes fleuves, d’une complexité infinie, remplissait des salles de 1000 ou 1500 places. Et ce n’était pas que « l’élite ».

J’écoutais Ferré quand j’avais 14 ans, je ne comprenais pas les 3/4 des textes, mais j’aimais ses mots, son phrasé, sa manière de poser la voix sur la musique. J’ai mis du temps à « disséquer » « la Mémoire et la Mer » : au fond, c’est la musicalité des mots assemblés qui fait poésie, et non le sens.

Je n’ai pas l’impression que Bertrand Cantat, avec « Detroit » ait fait des concessions, et pourtant il a chanté ses textes d’une force incroyable dans des Zeniths !

Pour les musiques du monde, c’est pareil. L’exigence de Youn Sun Nah, ou celle de Brad Mehldau ne les empêche pas de rencontrer une large audience.

Je crois que la sincérité fait loi, à quelques exceptions près.

Serait-ce dans le cas contraire (amenuisement irrémédiable d’un certain public), une des réalités ou un des freins qui vous ont amené à diversifier votre programmation musicale, l’orientant en partie vers les musiques actuelles?

– Diversifier la programmation musicale ne date pas de notre présence au Rocher. Santana à Biscarosse, Feist au Fémina, Offspring à la Patinoire, Burning Spear, c’était nous !

C’est pour moi une nécessité, ne pas se laisser enfermer dans un carcans musical. Pourquoi devrai-je dissocier ce que j’écoute chez moi de la programmation du Rocher ??

Bénabar – en concert le 8 avril 2015 à La Patinoire – Retrouvez la galerie de B Pavone. pour Musiques en Live.

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Nous avons toujours défendu l’idée que le Rocher était le lieu de toutes les musiques, de la musique classique à la musique contemporaine.

C’est s’inscrire dans les droits culturels, dans cette « négociation partagée » , qui favorise la rencontre avec l’autre et va à l’encontre de l’entre soi confortable.
Croiser toutes les esthétiques au Rocher, c’est une chance inouïe !

Cites moi un autre équipement culturel où cela est possible…

“Le lieu de toutes les musiques”, de toutes les rencontres.. Ca sonne bien et c’est l’image d’un lieu ouvert que je trouve vous incarnez parfaitement. A ce sujet, qui est en charge de la programmation au Rocher de Palmer, comme dans le cadre antérieur de Musiques de Nuit?”

– Je fais l’essentiel de la programmation. depuis un an, avec deux autres personnes de l’équipe, nous travaillons ensemble sur la programmation musique électronique, rap, pop.

Rafael Alberti a écrit: “Il est des portes sur la mer, que l’on ouvre avec des mots”.. Peux-tu nous dire quelques mots sur la cabane du monde, où Patrick Labesse ouvre des fenêtres vers nos imaginaires.. et notre curiosité?

– C’est un lieu à part, qui occupe une place importante dans le projet du Rocher, et qui a dévié de sa fonction première. De centre de documentation imaginé au départ, nous sommes aujourd’hui sur un espace de « médiation », où l’on écoute les musiques du monde, avec des clés de compréhension, et ce de 0 à 77 ans, puisque même les bébés y viennent, avec les assistantes maternelles de Cenon, une fois par mois…

Ces portes, on les ouvre avec des mots mais surtout avec beaucoup de musiques.
On repart transformé car la découverte de ces musiques est un formidable voyage, le regard porté sur l’autre n’est plus le même. C’est un vaccin formidable contre le repli sur soi et l’exclusion.

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La Cabane du Monde (photo Nico Pulcrano)

Quels sont tes coups de cœur pour ces 3 prochains mois de programmation? Les concerts ou événements culturels à ne pas manquer?

Tony Hymas qui joue Leo Ferré, à ne pas manquer. Tony Hymas met en évidence la musicalité de Ferré, le sens de la mélodie incroyable qu’il avait. Ne manquent que les mots, mais, quand on connait Ferré par cœur comme moi, on les colle sur les musiques…Ce dont on peut se passer aussi, et se laisser emporter par les musiques.

Elysian Fields pour le son de New York, là encore l’imaginaire fait le reste. Splendide.

Gogo Penguin pour la modernité dans ce format légendaire trio piano/basse/batterie dont le jazz est friand… Un son actuel, des musiciens remarquables, le plaisir de jouer, que demander d’autre ??

(Retrouvez toutes les infos concernant ces 3 concerts en cliquant sur le nom des artistes – ndlr)

Quelle question aurais-je pu omettre de te poser, à laquelle tu aimerais apporter une réponse?

– Aucune. Je n’aime pas faire les questions et les réponses.

Merci Patrick. A très bientôt au Rocher !

JCB

Fin de la 1ère partie de l’Interview. Retrouvez la 2de partie début janvier 2017.

* Découvrez dès à présent en suivant le lien, l’ensemble de la programmation partenaire au Rocher de Palmer.

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